Faire le point

Janvier 2016. J’ai donc commencé en 2012 cette collection de petites histoires restées dans ma petite mémoire, plus ou moins déformées mais pas forcément moins vraies tant les histoires vraies sont parfois – tout naturellement – déformées. Mais la tâche m’est apparue rapidement immense, des milliers de petits souvenirs ne demandant qu’à se coucher sur mon petit écran pourvu que mes doigts daignent les border sur le clavier. Trois années plus tard, Ils ont repris leur travail, ces petits doigts, bien décidés à en découdre. Iront-il jusqu’au bout ? Et même y a-t-il un bout à un travail d’écriture jamais véritablement satisfaisant ?

Le projet avance donc maintenant, à la fois tranquillement et de façon syncopée, alternant emballements et douce régularités. Lorsque écrire me semble trop loin de mes possibilités du jour parce que trop préoccupé ou trop mal en point comme ces derniers jours, je me rappelle qu’il suffit souvent de se mettre en position de produire pour que la production ait lieu ; et bien souvent, même si alors elle a plus encore besoin de relecture, elle n’est pas de la plus mauvaise qualité.